Un pentest peut parfois révéler une zero-day, mais ce n’est pas garanti. Les pentesters s’appuient principalement sur des failles connues (CVE, mauvaises configurations, pratiques risquées), mais il peut arriver qu’un test manuel, une logique d’attaque particulière ou une intuition permette de découvrir une vulnérabilité inédite.
Cependant, la découverte de zero-day dans le cadre d’un pentest reste rare et dépend du niveau de profondeur de l’analyse, de l’expérience des testeurs et de la complexité du système testé. Pour cette raison, certains pentests très avancés incluent des phases de fuzzing ou d’audit de code spécifiques à la recherche de zero-day, notamment dans les contextes à forts enjeux (secteur défense, finance, infrastructures critiques).
Oui, un test d’intrusion peut potentiellement perturber la production, mais cela dépend fortement de la méthodologie utilisée, du niveau d'agressivité autorisé, et de la maturité de l’infrastructure testée. Par exemple, l’exploitation de certaines failles peut provoquer des redémarrages de services, des blocages d’accès ou une dégradation des performances.
C’est pourquoi il est essentiel de définir un cadre clair avant tout test, incluant les plages horaires autorisées, les systèmes à exclure (ou à dupliquer en environnement de test), et les mesures de sauvegarde. Les pentesters professionnels appliquent des techniques non destructives, mais une communication étroite avec l’équipe IT reste indispensable pour anticiper et gérer les impacts éventuels.
La différence principale entre les tests black box, gray box et white box réside dans le niveau d'information fourni au testeur avant de commencer l’attaque simulée.
Chaque approche a ses avantages, et le choix dépend des objectifs du test et du niveau de risque à couvrir.
Un scan de vulnérabilités est une analyse automatisée réalisée par un outil qui examine un système ou une application à la recherche de failles connues, généralement en comparant les versions logicielles ou en testant des configurations. Il est rapide, peu coûteux, mais produit souvent des résultats bruts ou incomplets, avec des faux positifs.
Un pentest, en revanche, va au-delà de la détection : il cherche à exploiter réellement les failles pour démontrer leur impact concret. Il s’agit d’un processus manuel et méthodique, qui valide les vulnérabilités détectées, en identifie de nouvelles, et fournit des scénarios d’attaque réalistes. Le pentest est donc beaucoup plus approfondi et contextuel, mais nécessite du temps, de l’expertise et une planification.
Un test d’intrusion, ou pentest, est une évaluation de sécurité qui consiste à simuler une attaque réelle sur un système informatique, un réseau ou une application, dans le but d’en identifier les vulnérabilités exploitables. L’objectif est de détecter les failles avant qu’un attaquant ne les découvre, et de fournir des recommandations concrètes pour renforcer la sécurité.
Contrairement aux audits purement documentaires, le pentest repose sur des techniques offensives, similaires à celles utilisées par des pirates informatiques. Il peut inclure l’exploitation de failles logicielles, la compromission de comptes, ou la traversée de pare-feux. Il est souvent réalisé en complément d’un scan automatisé, pour évaluer non seulement la présence de failles, mais aussi leur exploitabilité réelle dans le contexte cible.